Lutter contre les inégalités entre filles et garçons face aux maths : et si ça passait par le jeu ?

February 1, 2022 / Uncategorized

Les maths, c’est pour les garçons ?

Dans l’imaginaire collectif, les maths sont une discipline masculine. Les mathématiques sont perçues comme une matière exigeante, débouchant sur des métiers longtemps réservés aux hommes (ingénieur, architecte…), les filles étant traditionnellement orientées vers des métiers “féminins” (institutrice, infirmière…). Influencées par ces stéréotypes, les filles ont tendance à sous-estimer leurs capacités et à s’orienter vers les sciences humaines ou la littérature, des disciplines traditionnellement perçues comme « féminines ». 

Les filles font de moins en moins de maths…

Depuis 25 ans, écoles supérieures et gouvernements multiplient les efforts pour attirer plus de filles dans les filières scientifiques, avec un certain succès. Mais aujourd’hui, organismes scientifiques, instituts de recherche et associations de professeurs tirent la sonnette d’alarme, suite à la récente réforme du lycée. Depuis la rentrée 2019, les mathématiques ne font plus partie du tronc commun des matières enseignées en Première et en Terminale et ne sont plus obligatoires. Résultat ? En deux ans, le nombre de filles qui choisissent de poursuivre l’étude des maths a chuté de manière importante (*).

… et se ferment l’accès à des emplois d’avenir

Pour les associations et les enseignants, cette réforme accroît les inégalités entre les filles et les garçons face aux mathématiques – et les inégalités tout court ! Car en renonçant aux maths, les filles se ferment les portes de la plupart des études scientifiques. Or, les études scientifiques mènent aux carrières qui figurent parmi les plus valorisées aujourd’hui, car ce sont celles qui offrent le plus de débouchés – et les emplois les mieux rémunérés.

Les filles meilleures en maths… jusqu’au collège

Une étude menée par l’Université du Missouri (**) souligne également une différence d’attitude face aux maths entre les garçons et les filles. L’étude, qui a suivi 300 élèves du CP jusqu’à la 6e, révèle que, dès leur plus jeune âge, les garçons sont plus impulsifs que les filles face aux problèmes de maths. Selon les chercheurs, les filles sont généralement plus réfléchies et plus posées en classe. Avant de répondre aux questions, elles comptent, vérifient leurs hypothèses, alors que les garçons répondent de manière plus spontanée, en se basant sur leur mémoire, quitte à se tromper. Les filles donnent plus de bonnes réponses mais elles répondent à moins de questions et répondent plus lentement.

Cette différence de stratégie est favorable aux filles pendant le cycle élémentaire, mais à partir de la 6e, la tendance s’inverse et l’impulsivité dont les garçons ont fait preuve depuis des années les amène à dépasser les filles : les garçons réussissent mieux en maths que les filles car, au fil du temps, cette faculté à ne pas craindre de se tromper, leur a permis de s’entraîner plus, d’être plus précis – et plus rapides – que les filles.  

Apprivoiser les maths grâce au jeu : le système gagnant d’Osmo

Pour donner le goût des maths aux enfants, les auteurs de l’étude du Missouri, à l’instar de nombreux chercheurs et pédagogues, conseillent aux parents de familiariser leurs enfants avec les chiffres et les bases des mathématiques avant leur entrée en CP, car plus l’enfant est jeune, moins il éprouve d’appréhension à répondre et moins il craint de donner “la mauvaise réponse”. Et tous préconisent d’aborder les concepts mathématiques de façon ludique, afin de faciliter les premiers apprentissages de l’enfant. 

Bonne nouvelle : c’est exactement la philosophie qui sous-tend le système d’apprentissage d’Osmo ! Chaque jeu Osmo est en effet conçu pour que l’enfant puisse réellement « toucher du doigt » les concepts, dans le domaine des maths (Numbers, Pizza Co, Math Wizard), comme des sciences et des sciences de l’ingénieur (Newton, Coding). En jouant, l’enfant découvre de manière intuitive qu’il y a souvent plusieurs manières de trouver la « bonne » réponse. Dans chacun de nos jeux, lorsqu’il propose une réponse, l’enfant obtient un retour d’information en temps réel, ce qui lui permet de comprendre que c’est en essayant – et en se trompant – qu’on apprend.

En proposant plusieurs niveaux de difficulté, que l’on peut ajuster en cours de partie, les jeux Osmo offrent à l’enfant des challenges motivants et adaptés à ses capacités : il progresse à son rythme, sans se décourager. Il n’a pas peur de se tromper, il prend confiance en lui et progresse dans ses apprentissages au fur et à mesure qu’il avance dans le jeu. 

Des univers de jeu qui donnent envie d’apprendre

Conçus pour les enfants de 3 à 12 ans, les univers de jeux Osmo entraînent les enfants dans des aventures interactives, à la découverte des apprentissages fondamentaux. Résoudre des problèmes de logique ou de mathématiques, marcher sur les traces de Newton en découvrant les lois de la gravité, ou encore apprendre les bases du codage et de la programmation informatique en composant de la musique à l’aide de blocs aimantés : il existe des jeux Osmo pour tous les âges, pour tous les goûts et pour tous les tempéraments (selon qu’il ait l’esprit de compétition plus ou moins développé, l’enfant choisit de jouer en solo, à deux, en équipe, ou en famille). 

Cette approche moderne et saine du jeu numérique encourage la créativité, la résolution de problèmes et l’esprit critique. Les enfants exercent leur imagination, développent leur sens de l’observation et de l’écoute, et sont pleinement acteurs de leurs apprentissages. Et bien sûr, ils s’amusent comme des petits fous !

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(*) En  2021, dans les filières générales, plus de la moitié des filles ont abandonné les mathématiques en fin de Seconde, alors que, jusqu’en 2018, près de 83% d’entre elles poursuivaient un enseignement en mathématiques. Et en Terminale, seulement 39% des filles ont choisi la spécialité maths alors qu’avant la réforme, il y avait 47,5% des filles en Terminale S (chiffres publiés par le Ministère de l’Education).

(**) Etude de l’Université du Missouri, publiée dans le Journal of Experimental Child Psychology, 2012.

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